Deux amis de toujours se séparent parce que l'un a dit à l'autre "c'est bien... ça" avec une intonation que ce dernier a jugé condescendante
Réalisateur | Sébastien Tézé |
Acteurs | René Loyon (metteur en scène), Yedwart Ingey (comédien), Jacques Brücher (comédien) |
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2012 | 52min | HD | Spectacle vivant
Deux amis de toujours se séparent parce que l'un a dit à l'autre « c'est bien... ça » avec une intonation que ce dernier a jugée condescendante. L’auteur s’amuse à creuser le sillon de l’obsession, cette rumination inquiète qui nous fait monter en épingle l’incident le plus banal.
Sous l’apparence de la conversation ordinaire, Nathalie Sarraute met à nu avec un humour et une précision diaboliques nos angoisses irrationnelles, nos peurs obscures devant l’autre, cet ennemi.
Avec une grande complicité, les deux comédiens s’engagent dans ce combat où chaque mot est là pour faire mouche. Il s’agit de solder l’amitié en toute franchise, de saisir avec exactitude l’instant de la rupture pour mieux la consommer.
C’est malicieux et cruel, chirurgical, avec la langue et ses abîmes au centre de tout.
Le théâtre de Nathalie Sarraute est un drôle de théâtre. Ce n'est pas, comme le voudrait une certaine convention, un théâtre du non-dit, c'est à dire, un théâtre où l'angoisse, le noir fantasme, la suspicion, bref la vérité intime des comportements, n'affleureraient à la surface de la conversation qu'à la faveur des silences et, en quelque sorte, par inadvertance. Non, les personnages de Nathalie Sarraute veulent tout dire, s'expliquer infiniment, réduire autant que faire se peut la part de l'indicible. Ils ne renoncent qu'à bout de force, à bout d'arguments.
La presse en parle
« L'écriture de Nathalie Sarraute creuse le sens de ces mots condescendants et met à nu, comme on ronge un os, le rapport au monde foncièrement différent des deux personnages. La mise en scène de René Loyon fait entendre un terrible affrontement existentiel. Les comédiens font vibrer, sans effet superflu, ces paroles infinitésimales et font entendre, au plus juste, les rapports de forces souterrains à l'œuvre dans toute relation humaine. » TÉLÉRAMA
2012 | 52min | HD | Spectacle vivant
Deux amis de toujours se séparent parce que l'un a dit à l'autre « c'est bien... ça » avec une intonation que ce dernier a jugée condescendante. L’auteur s’amuse à creuser le sillon de l’obsession, cette rumination inquiète qui nous fait monter en épingle l’incident le plus banal.
Sous l’apparence de la conversation ordinaire, Nathalie Sarraute met à nu avec un humour et une précision diaboliques nos angoisses irrationnelles, nos peurs obscures devant l’autre, cet ennemi.
Avec une grande complicité, les deux comédiens s’engagent dans ce combat où chaque mot est là pour faire mouche. Il s’agit de solder l’amitié en toute franchise, de saisir avec exactitude l’instant de la rupture pour mieux la consommer.
C’est malicieux et cruel, chirurgical, avec la langue et ses abîmes au centre de tout.
Le théâtre de Nathalie Sarraute est un drôle de théâtre. Ce n'est pas, comme le voudrait une certaine convention, un théâtre du non-dit, c'est à dire, un théâtre où l'angoisse, le noir fantasme, la suspicion, bref la vérité intime des comportements, n'affleureraient à la surface de la conversation qu'à la faveur des silences et, en quelque sorte, par inadvertance. Non, les personnages de Nathalie Sarraute veulent tout dire, s'expliquer infiniment, réduire autant que faire se peut la part de l'indicible. Ils ne renoncent qu'à bout de force, à bout d'arguments.
La presse en parle
« L'écriture de Nathalie Sarraute creuse le sens de ces mots condescendants et met à nu, comme on ronge un os, le rapport au monde foncièrement différent des deux personnages. La mise en scène de René Loyon fait entendre un terrible affrontement existentiel. Les comédiens font vibrer, sans effet superflu, ces paroles infinitésimales et font entendre, au plus juste, les rapports de forces souterrains à l'œuvre dans toute relation humaine. » TÉLÉRAMA
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