Il y a longtemps, un garçon a vu une fille par la fenêtre et, depuis ce jour, il a figé son souvenir dans sa mémoire. Devenu grand, il vit avec sa mère, il écrit et sa vie monotone lui fait oublier cet instant miraculeux. Mais les souvenirs sont tenaces... Tôt ou tard, ils sont convoqués et réclament leur dû.
2013 | 43min | HD | Spectacle vivant
Texte de Philippe Dorin.
C’est l’histoire d’un souvenir.
Un souvenir furtif, un coup de foudre, qui revient frapper à la mémoire d’un homme. Celui-ci est resté figé dans la posture du petit garçon vivant avec sa mère, il n’a pas bougé. La résurgence du souvenir lui servira à grandir d’un coup, à partir.
C’est l’histoire d’un garçon qui comme la belle au bois dormant passe de l’enfance à l’âge adulte d’un coup, après un long sommeil. Sans transition. Comme le dit Gilles Deleuze, « enfant on est bête jusqu’à ce que quelqu’un nous réveille ». C’est l’histoire d’un temps qui n’existe pas, celui de l’inconscient.
Comme dans tous ses textes, Philippe Dorin fait vivre à ses personnages une réalité de l’ordre de l’impossible, il entrouvre un espace, hors temps, celui de la pensée et y engouffre tous les désirs d’enfants. Qui n’a pas rêvé de retourner parler à l’enfant qu’il était, de rencontrer son double, de faire le tour de la terre en faisant demi-tour…
+d'infos
© Compagnie La Rousse
2013 | 43min | HD | Spectacle vivant
Texte de Philippe Dorin.
C’est l’histoire d’un souvenir.
Un souvenir furtif, un coup de foudre, qui revient frapper à la mémoire d’un homme. Celui-ci est resté figé dans la posture du petit garçon vivant avec sa mère, il n’a pas bougé. La résurgence du souvenir lui servira à grandir d’un coup, à partir.
C’est l’histoire d’un garçon qui comme la belle au bois dormant passe de l’enfance à l’âge adulte d’un coup, après un long sommeil. Sans transition. Comme le dit Gilles Deleuze, « enfant on est bête jusqu’à ce que quelqu’un nous réveille ». C’est l’histoire d’un temps qui n’existe pas, celui de l’inconscient.
Comme dans tous ses textes, Philippe Dorin fait vivre à ses personnages une réalité de l’ordre de l’impossible, il entrouvre un espace, hors temps, celui de la pensée et y engouffre tous les désirs d’enfants. Qui n’a pas rêvé de retourner parler à l’enfant qu’il était, de rencontrer son double, de faire le tour de la terre en faisant demi-tour…
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© Compagnie La Rousse
Un oeil jeté par la fenêtre
Il était une fois une famille royale finalement plutôt banale : un prince poète, un roi fainéant, une marraine bonne-fée et une reine accablée qui rêve en secret de s’évader. Que faire pour empêcher le foyer d’imploser ? À travers les yeux de l’enfant, entre conte et réalité, la pièce explore subtilement la question des violences familiales.
Écrit comme des séquences de cinéma, c'est toute la vie d'Elisa de 0 à 13 ans qui défile devant nos yeux. Sa vision déformée développe chez elle toutes sortes de compensations : reconstitutions, inventions, imagination. C'est son histoire de vue qui guide la direction du récit.