Georges Appaix livre une nouvelle création drôle, déroutante et poétique qui pose la question de l'abstraction, explorée par le biais de la danse mais aussi de la musique, de la peinture, de la littérature et de la vidéo. Poursuivant son parcours de l'alphabet, le chorégraphe s'est arrêté sur "O".
Réalisateur | Éric Legay |
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2004 | 53min | HD | Spectacle vivant
Georges Appaix livre une nouvelle création drôle, déroutante et poétique qui pose la question de l’abstraction, explorée par le biais de la danse mais aussi de la musique, de la peinture, de la littérature et de la vidéo.
Fidèle au principe qui est le sien depuis quinze ans, Georges Appaix égrène, création après création, l’alphabet, à travers la première lettre des titres de ses spectacles. Il s’est cette fois arrêté sur O. Contrairement à ce que Once upon a time pourrait laisser penser, le chorégraphe marseillais ne raconte pas une histoire mais porte un regard différent sur la réalité, sur des choses simples, « si proches qu’elles en deviennent... comment dire, abstraites peut-être ? ». Cet Il était une fois... n’annonce rien et ne prépare pas le spectateur au développement d’un quelconque récit. Il aborde surtout la question de l’abstraction, du rapport avec les objets, - qui envahissent peu à peu le plateau, - et de la préoccupation des corps.
Affranchi du sens, de la narration, le chorégraphe mêle à la danse, la voix et la musique de jazz, « musique transversale par excellence (...) qui recycle et invente sans cesse ». Au spectateur de relier les bribes et d’interpréter à sa manière ce qui se passe sur scène, dans des saynètes drôles ou poétiques, qui s’entrecroisent, glissent, interpellent le spectateur sur fond de projections vidéo. Comme toujours chez Georges Appaix, la voix parlée et la musique tiennent une place importante dans le processus de création. Les sept danseurs, d’âges très différents et aux origines diverses, offrent ici un spectacle particulièrement enjoué.
La presse en parle
" Georges Appaix n'arrête pas d'enchanter ! " POLE SUD
+d'infos
Musiques
- « My Favourite Things » (Rodgers/Hammerstein) par John Coltrane, in « Visit to Scandinavia », in « Selflessness », in « New thing at Newport ».
- « Kneeplay 3 » de Philip Glass in « Einstein on the beach ».
- « Illusion, coma, pimp and circumstances » de Prince, in « Musicology ».
- « Oléo » et « Doxy » de Sonny Rollins in « Our man in jazz ».
- « Una muy bonita » de Ornette Coleman in « The complete Atlantic recording ».
Compositions d’Olivier Renouf.
2004 | 53min | HD | Spectacle vivant
Georges Appaix livre une nouvelle création drôle, déroutante et poétique qui pose la question de l’abstraction, explorée par le biais de la danse mais aussi de la musique, de la peinture, de la littérature et de la vidéo.
Fidèle au principe qui est le sien depuis quinze ans, Georges Appaix égrène, création après création, l’alphabet, à travers la première lettre des titres de ses spectacles. Il s’est cette fois arrêté sur O. Contrairement à ce que Once upon a time pourrait laisser penser, le chorégraphe marseillais ne raconte pas une histoire mais porte un regard différent sur la réalité, sur des choses simples, « si proches qu’elles en deviennent... comment dire, abstraites peut-être ? ». Cet Il était une fois... n’annonce rien et ne prépare pas le spectateur au développement d’un quelconque récit. Il aborde surtout la question de l’abstraction, du rapport avec les objets, - qui envahissent peu à peu le plateau, - et de la préoccupation des corps.
Affranchi du sens, de la narration, le chorégraphe mêle à la danse, la voix et la musique de jazz, « musique transversale par excellence (...) qui recycle et invente sans cesse ». Au spectateur de relier les bribes et d’interpréter à sa manière ce qui se passe sur scène, dans des saynètes drôles ou poétiques, qui s’entrecroisent, glissent, interpellent le spectateur sur fond de projections vidéo. Comme toujours chez Georges Appaix, la voix parlée et la musique tiennent une place importante dans le processus de création. Les sept danseurs, d’âges très différents et aux origines diverses, offrent ici un spectacle particulièrement enjoué.
La presse en parle
" Georges Appaix n'arrête pas d'enchanter ! " POLE SUD
+d'infos
Musiques
- « My Favourite Things » (Rodgers/Hammerstein) par John Coltrane, in « Visit to Scandinavia », in « Selflessness », in « New thing at Newport ».
- « Kneeplay 3 » de Philip Glass in « Einstein on the beach ».
- « Illusion, coma, pimp and circumstances » de Prince, in « Musicology ».
- « Oléo » et « Doxy » de Sonny Rollins in « Our man in jazz ».
- « Una muy bonita » de Ornette Coleman in « The complete Atlantic recording ».
Compositions d’Olivier Renouf.
Once Upon a Time - Georges Appaix
Le travail de Georges Appaix, si difficile à définir, n’est pas vraiment un regard différent porté sur la réalité, mais plutôt une attention particulière aux choses qui va plus loin que les attendus et que l’on retrouve dans la danse et dans les corps eux-mêmes. Que de plaisir à le découvrir et à le faire découvrir.