Venez découvrir l’histoire de Mouloud Feraoun, auteur kabyle racontant sa guerre d’Algérie. Parole sobre, vraie et émouvante …. Mouloud Feraoun était un romancier profondément ancré dans sa terre natale et nourri de culture française. Instituteur dans un petit village de Kabylie, il en diffusait donc les valeurs qui lui avaient été inculquées. Il était l’ami de Germaine Tillion, d’Albert Camus, d’Emmanuel Roblès...
Réalisateurs | Yves Benitah, Patrice Pegeault |
Acteurs | Dominique Lurcel (metteur en scène), Samuel Churin (comédien), Marc Lauras (comédien) |
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2017 | 1h20min | HD | Spectacle vivant
Assassiné le 15 mars 1962 par l’OAS à Alger, à quatre jours du cessez-le-feu, Mouloud Feraoun (1913-1962) laisse un long Journal qu’il tenait depuis 1955, un an après le début de l’insurrection algérienne. « Un journal qui dit, sans emphase, le quotidien de la guerre, vécue au niveau d’un petit village kabyle. Les exactions, la peur, de tous côtés, la torture aussi – ce que Primo Levi appelait « la zone grise » – et les actes de courage, la torture aussi, les viols systématiques, dès 1956 », raconte Dominique Lurcel.
Attaché à transmettre la « formidable leçon de courage intellectuel » du romancier kabyle, le metteur en scène compose avec Le Contraire de l’amour une partition à deux voix – texte et violoncelle intimement mêlés – pour donner à d’autres l’envie de découvrir cette œuvre. Et de faire revivre à chaque représentation, cet instituteur, « fils de pauvre », devenu inspecteur des centres sociaux grâce à son amie la résistante Germaine Tillion. Ce romancier qui aura consigné, pendant sept ans, les « choses vues », des plus atroces aux plus anodines et quotidiennes, « qui en disent plus long sur les rapports humains dans le cadre d’une colonie que tous les grands discours. »
Un témoignage à hauteur d’homme, une formidable leçon de courage intellectuel, un garde-fou pour aujourd’hui face à la toute-puissance de l’irrationnel, une parole irréductible dressée face à tous les silences qui pèsent encore.
La presse en parle
" Une pièce éblouissante dont on sort estomaqué (…) Un témoignage fort, émouvant." LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
" À l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, un témoignage inestimable contre tous les silences, une mise en lumière nécessaire." CÉLESTINS - Théâtre de Lyon
" Dominique Lurcel sait diriger les acteurs et en faire des diseurs magnifiques, au service de textes d'une grande et claire beauté." AGORA VOX
" Quel choc : drame de la double culture, c’est un spectacle indispensable, inoubliable. Une leçon pour nos questionnements identitaires du moment." LE VOLCAN - Scène Nationale du Havre
+d'infos
Auteur : Mouloud Feraoun
Cie Passeurs de mémoires
2017 | 1h20min | HD | Spectacle vivant
Assassiné le 15 mars 1962 par l’OAS à Alger, à quatre jours du cessez-le-feu, Mouloud Feraoun (1913-1962) laisse un long Journal qu’il tenait depuis 1955, un an après le début de l’insurrection algérienne. « Un journal qui dit, sans emphase, le quotidien de la guerre, vécue au niveau d’un petit village kabyle. Les exactions, la peur, de tous côtés, la torture aussi – ce que Primo Levi appelait « la zone grise » – et les actes de courage, la torture aussi, les viols systématiques, dès 1956 », raconte Dominique Lurcel.
Attaché à transmettre la « formidable leçon de courage intellectuel » du romancier kabyle, le metteur en scène compose avec Le Contraire de l’amour une partition à deux voix – texte et violoncelle intimement mêlés – pour donner à d’autres l’envie de découvrir cette œuvre. Et de faire revivre à chaque représentation, cet instituteur, « fils de pauvre », devenu inspecteur des centres sociaux grâce à son amie la résistante Germaine Tillion. Ce romancier qui aura consigné, pendant sept ans, les « choses vues », des plus atroces aux plus anodines et quotidiennes, « qui en disent plus long sur les rapports humains dans le cadre d’une colonie que tous les grands discours. »
Un témoignage à hauteur d’homme, une formidable leçon de courage intellectuel, un garde-fou pour aujourd’hui face à la toute-puissance de l’irrationnel, une parole irréductible dressée face à tous les silences qui pèsent encore.
La presse en parle
" Une pièce éblouissante dont on sort estomaqué (…) Un témoignage fort, émouvant." LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
" À l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, un témoignage inestimable contre tous les silences, une mise en lumière nécessaire." CÉLESTINS - Théâtre de Lyon
" Dominique Lurcel sait diriger les acteurs et en faire des diseurs magnifiques, au service de textes d'une grande et claire beauté." AGORA VOX
" Quel choc : drame de la double culture, c’est un spectacle indispensable, inoubliable. Une leçon pour nos questionnements identitaires du moment." LE VOLCAN - Scène Nationale du Havre
+d'infos
Auteur : Mouloud Feraoun
Cie Passeurs de mémoires
Le contraire de l'amour