Un théâtre vivant, nuancé, intelligent et drôle pour évoquer une histoire qui n’est toujours pas passée dans la France d’aujourd’hui, celle de la guerre d’Algérie.
2022 | 2h12min | HD | Spectacle vivant
Ce spectacle retrace les mémoires et les silences de la guerre d’Algérie, de ses débuts jusqu’à aujourd’hui. Sept personnages témoignent : deux militants du FLN, un harki, une militante anticolonialiste, un pied-noir, un appelé du contingent, un militaire de métier. Leurs paroles engagent leurs enfants qui observent l’impact de ces mémoires sur leurs familles et leurs inscriptions dans la société française contemporaine. Conçues à partir de témoignages réels ou d’écrits d’historiens et de poètes, cette pièce est le fruit d’un rigoureux travail d’enquête. Cette guerre si longtemps refoulée explique en partie les fractures sociales et politiques de la France d’aujourd’hui. Si, comme l’écrit le plasticien Kader Attia, « l’Algérie coloniale a été le laboratoire des banlieues », la guerre d’Algérie s’y retrouve partout, tant y cohabitent des souvenirs occultés des récits officiels.
Convoquant des archives et des écrits issus des deux rives de la Méditerranée, Et le cœur fume encore s’est aussi construit à partir de témoignages individuels et d’improvisations de plateau, et conjugue contre l’amnésie les mots et la musique, la fiction et l’Histoire.
La presse en parle
"Invitée dans le off du Festival d’Avignon, la jeune compagnie Nova explore la mémoire des acteurs du conflit avec une énergie et un talent incontestables." LIBÉRATION
"Comment opérer une traversée humaine, politique, historique et intellectuelle de la Guerre d’Algérie en sublimant la part sensible du théâtre, celle qui fait frissonner le public ? Comment entrelacer les destins des Algériens, des Pieds-Noirs, des Harkis, des combattants de l’OAS ou du FLN, sans céder aux clichés ou aux raccourcis ? Le spectacle mis en scène par Margaux Eskenazi est un modèle du genre. (...) Histoire d’hommes et de femmes marqués à vie par le conflit (et leur descendance également), cette représentation, superbement jouée, est exaltante. On la quitte avec un sentiment de gratitude. Parce qu’on a mieux compris cette tragédie et les dégâts qu’aujourd’hui encore elle engendre. Parce que le théâtre sort grandi d’avoir ainsi éveillé nos consciences. Fabuleux." TÉLÉRAMA
"Dans Et le cœur fume encore, on rit, on a les larmes aux yeux. Le plaisir du théâtre enfle à en devenir jubilatoire. Et fait grandir avec lui la promesse d’un avenir qui trouve des voies pour intégrer son passé, ainsi que la certitude que le théâtre est infiniment capable d’y contribuer. " SCENEWEB
" Portée par sept comédiens talentueux, la pièce culmine dans une scène magistrale fêtant les trente ans d’une amicale d’anciens soldats qui, tour à tour drôle puis tragique, condense chacune de ces meurtrissures. Car tous, anciens de l’OAS, porteurs de valises, harkis, pieds-noirs, militaires obéissants, fellaghas, avaient une bonne raison d’être dans un camp. Une bonne raison pour que, tant d’années après, leur cœur fume encore." LA PROVENCE
" La pièce est ambitieuse, elle embrasse tout, tous azimuts, on y croise tout autant Edouard Glissant que Zidane et Thuram, ou encore des anonymes. Et pourquoi pas ? Le titre, Et le cœur fume encore, est tiré d’un poème de Kateb Yacine, il sera dit par l’un des personnages, émigré algérien, au côté d’un harki. Ils ont grandi ensemble et se retrouvent à Mantes-la-Jolie (Yvelines) dans la même HLM, pacifiant malgré eux." LIBÉRATION
" Une mise en scène exemplaire nous montre que tout le monde peut jouer un personnage avec sincérité, quel que soit son physique, son genre, etcætera. Et que le seul frein à une réelle diversité sur scène ne peut être celui d’une question de vraisemblance ou de fidélité à l’Histoire mais bien celui de la persistance de préjugés racistes ou sexistes." TOUTE LA CULTURE
+d'infos
Texte et Mise en scène : Margaux Eskenazi & Alice Carré
Avec des extraits de textes de Kateb Yacine, Assia Djebar, Edouard Glissant, Jérôme Lindon
Spectacle filmé le 13 janvier 2022 au TNP - VILLEURBANNE
©Compagnie Nova
2022 | 2h12min | HD | Spectacle vivant
Ce spectacle retrace les mémoires et les silences de la guerre d’Algérie, de ses débuts jusqu’à aujourd’hui. Sept personnages témoignent : deux militants du FLN, un harki, une militante anticolonialiste, un pied-noir, un appelé du contingent, un militaire de métier. Leurs paroles engagent leurs enfants qui observent l’impact de ces mémoires sur leurs familles et leurs inscriptions dans la société française contemporaine. Conçues à partir de témoignages réels ou d’écrits d’historiens et de poètes, cette pièce est le fruit d’un rigoureux travail d’enquête. Cette guerre si longtemps refoulée explique en partie les fractures sociales et politiques de la France d’aujourd’hui. Si, comme l’écrit le plasticien Kader Attia, « l’Algérie coloniale a été le laboratoire des banlieues », la guerre d’Algérie s’y retrouve partout, tant y cohabitent des souvenirs occultés des récits officiels.
Convoquant des archives et des écrits issus des deux rives de la Méditerranée, Et le cœur fume encore s’est aussi construit à partir de témoignages individuels et d’improvisations de plateau, et conjugue contre l’amnésie les mots et la musique, la fiction et l’Histoire.
La presse en parle
"Invitée dans le off du Festival d’Avignon, la jeune compagnie Nova explore la mémoire des acteurs du conflit avec une énergie et un talent incontestables." LIBÉRATION
"Comment opérer une traversée humaine, politique, historique et intellectuelle de la Guerre d’Algérie en sublimant la part sensible du théâtre, celle qui fait frissonner le public ? Comment entrelacer les destins des Algériens, des Pieds-Noirs, des Harkis, des combattants de l’OAS ou du FLN, sans céder aux clichés ou aux raccourcis ? Le spectacle mis en scène par Margaux Eskenazi est un modèle du genre. (...) Histoire d’hommes et de femmes marqués à vie par le conflit (et leur descendance également), cette représentation, superbement jouée, est exaltante. On la quitte avec un sentiment de gratitude. Parce qu’on a mieux compris cette tragédie et les dégâts qu’aujourd’hui encore elle engendre. Parce que le théâtre sort grandi d’avoir ainsi éveillé nos consciences. Fabuleux." TÉLÉRAMA
"Dans Et le cœur fume encore, on rit, on a les larmes aux yeux. Le plaisir du théâtre enfle à en devenir jubilatoire. Et fait grandir avec lui la promesse d’un avenir qui trouve des voies pour intégrer son passé, ainsi que la certitude que le théâtre est infiniment capable d’y contribuer. " SCENEWEB
" Portée par sept comédiens talentueux, la pièce culmine dans une scène magistrale fêtant les trente ans d’une amicale d’anciens soldats qui, tour à tour drôle puis tragique, condense chacune de ces meurtrissures. Car tous, anciens de l’OAS, porteurs de valises, harkis, pieds-noirs, militaires obéissants, fellaghas, avaient une bonne raison d’être dans un camp. Une bonne raison pour que, tant d’années après, leur cœur fume encore." LA PROVENCE
" La pièce est ambitieuse, elle embrasse tout, tous azimuts, on y croise tout autant Edouard Glissant que Zidane et Thuram, ou encore des anonymes. Et pourquoi pas ? Le titre, Et le cœur fume encore, est tiré d’un poème de Kateb Yacine, il sera dit par l’un des personnages, émigré algérien, au côté d’un harki. Ils ont grandi ensemble et se retrouvent à Mantes-la-Jolie (Yvelines) dans la même HLM, pacifiant malgré eux." LIBÉRATION
" Une mise en scène exemplaire nous montre que tout le monde peut jouer un personnage avec sincérité, quel que soit son physique, son genre, etcætera. Et que le seul frein à une réelle diversité sur scène ne peut être celui d’une question de vraisemblance ou de fidélité à l’Histoire mais bien celui de la persistance de préjugés racistes ou sexistes." TOUTE LA CULTURE
+d'infos
Texte et Mise en scène : Margaux Eskenazi & Alice Carré
Avec des extraits de textes de Kateb Yacine, Assia Djebar, Edouard Glissant, Jérôme Lindon
Spectacle filmé le 13 janvier 2022 au TNP - VILLEURBANNE
©Compagnie Nova
Et le coeur fume encore